Paris dans ma cuisine...

Pommes au four ou tarte aux pommes revisitée…

 

Il était une fois quatre pommes golden qui commençaient  à  se  friper dans leur corbeille et qui ne rêvaient que d’être sublimées… L’histoire pourrait  commencer ainsi…

 

J’avais repéré cette recette dans le numéro de Saveurs de février et j’avais très envie de l’essayer. Plutôt septique sur le temps de cuisson, j’ai été très surprise par la belle cuisson des pommes et cette jolie pate qui les entoure. Cela ressemble beaucoup à une tarte au pomme toute légère et pas trop sucrée.

Voici une recette expresse à garder, à mon avis, dans un coin de sa tète, en cas de dessert improvisé. Libre à vous de l’améliorez pour un dessert de fête avec une glace à la vanille, une tuile, du caramel ou autre, mais elle est parfaite ainsi….

La simplicité c’est parfois le mieux non ?

 

 

Pour quatre :

 -200gr de farine

-50 gr de beurre demi-sel mou

-4 pommes moyennes (j’ai utilisé de la golden dorée)

-1 c à soupe de sucre (vanillé si vous en avez)

-2 c à soupe de sucre de canne

-1 œuf entier + 1 jaune d’œuf

-Un petit peu d’eau froide

 

-Mélangez ensemble, la farine, la cuillère à soupe de sucre, le beurre et l’œuf entier, bien mélangez puis ajoutez un petit peu d’eau froide afin de former une boule de pate bien lisse.

-Mettre la boule recouverte de film alimentaire au réfrigérateur pendant 1 h minimum.

-Mettre le four à préchauffer à 210°C

-Etalez la pate finement et la découpez en 4 rectangles

-Epluchez les pommes et enlevez le cœur si vous le souhaitez avec un vide pomme.

-Déposez chaque pomme au milieu d’un rectangle, les saupoudrez  d’1/2 c à soupe de sucre de canne et enveloppez chaque pomme dans la pate en appuyant bien sur les bords.

-Laissez le haut de la pomme non couverte de pate afin de former une petite cheminée.

-Dorez la pate avec l’œuf battu délayé avec 1 c à café d’eau.

-Enfournez 5 minutes à 210°c, puis baissez le four à 190°C et laissez cuire 15 minutes

Les pommes se mangent chaudes ou froides.

 

Cupcake violet... à la myrtille, chocolat blanc et vanille

 
  

Cela fait bien longtemps que je n’avais pas fait de cucakes, mais voilà que Dorian lance sa  troisième cupcake’s day… ce qui me donne envie de m’y remettre.

Je re-sors des livres, essai de trouver une idée qui changent un petit peu,  ouvre ma boite magique emplie de décorations et caissettes et enfin déballe de tout mignons petits moules  en forme de tasse que j’avais acheté au Japon.

Me voilà parti, j’ai commencé avec une base de muffin à la myrtille la recette de Pascale du livre Cookies, muffins and co, que j’ai garni d’un morceau de chocolat blanc à la sortie du four (c’est toujours sympa les surprises non ?). Je ne voulais pas faire de base au beurre comme cela se fait traditionnellement, j’ai donc fait une ganache montée au chocolat blanc et à la vanille, colorée avec du jus de myrtille… Tout cela donne un joli contraste avec un gâteau pas trop gras et bien équilibré, de quoi se régaler !

  

Pour 10 cupcakes 

-250gr de farine

-3c à café rase de levure chimique

-90gr de sucre en poudre

-10gr de sucre vanillé

-25 cl de lait

-1oeuf

-75gr de beurre demi-sel fondu

-100gr de myrtilles (surgelées)

-9 carrés de chocolat blanc (facultatif)

 

Pour la ganache vanille :

-250 g de chocolat blanc

-250 g de crème liquide

-2,5 gousses de vanille

-20 gr de myrtilles décongelées

 

-Faire bouillir la crème liquide avec les gousses de vanilles fendues en deux avec les graines, quand elle bout la verser sur le chocolat blanc coupé en morceaux, bien mélanger jusqu’à ce que le chocolat soit entièrement fondu.

-Ajoutez au mélange le jus des myrtilles dégelées en veillant à ne pas mettre de myrtilles entières

-Mettez la ganache au congélateur en ayant eu soin de la couvrir avec un film alimentaire.

-Faire chauffer le four à 200°

-Mettre des caissettes en papier dans votre moule à muffins

-Dans un saladier, mélangez  la farine, les sucres et la levure.

-Dans un bol mélangez le beurre fondu, le lait et l’œuf.

-Mélangez rapidement les deux préparations, il est très important de très peu mélanger afin d’obtenir un aspect grumeleux.

-Verser la préparation dans les caissettes, (elles doivent être remplies au maximum au 2/3) et cuire 25 minutes à 200°

-Quand les muffins sont cuits, glissez au centre un carré de chocolat blanc si vous le souhaitez.

-Laissez les refroidir.

-Sortir la ganache du congélateur ou elle a refroidie et montez-la comme une chantilly dans un robot.

-Quand elle est bien montée, la mettre dans un poche à douille et décorez vos cupcakes comme vous le souhaitez, en les saupoudrant de petites décorations.

-Laissez prendre la ganache quelques heures à températures ambiantes.

-Il ne vous reste plus qu’à les manger….

 

Poulet en croute de thym

 
Un beau poulet fermier dans le réfrigérateur, et envie de changer du classique poulet rôti ? J’ai trouvé cette recette, légèrement réinterprétée, dans le dernier Elle à table.

J’ai déjà fais un agneau en croute dont la recette est ici, mais pour le poulet c’est assez différent. J’ai été étonnée par la manière dont le parfum de la croute avait pénétré dans la chair qui était incroyablement moelleuse. C’est très rapide à faire, le plus simple étant d’utiliser un mixer.

 

Pour un beau poulet :

-Un poulet de de 1,5 kg  élevé en plein air

-150 gr de pain sec

-80 gr de beurre demi-sel

-1c à café de thym

-1 gousse d’ail

-1 grosse échalote.

-1 c à café de poivre rose

 

-Mettre le four à chauffer à 160°

-Eplucher l’ail et l’échalote, les mixer dans un robot

-Ajouter le pain, le thym, le poivre et bien mixer afin d’avoir une chapelure régulière

-Ajouter le beurre et mixer

-Quand le mélange est devenu une sorte de pate compacte, la répartir sur le poulet que vous aurez posé dans un plat allant au four.

Avant cuisson

-Enfourner pour 1h15 à 160°

 

Petits pots de crème tout simple à la vanille

 
Comme il me restait des jaunes d’œufs de mon essai raté de macarons, et que j’avais envie d’un petit dessert gourmand mais léger ; j’ai fais un tour sur internet et j’ai trouvé une recette ici. En 5 minutes, j’avais fais ces petits pots tout simple… et le lendemain je me régalais ! J’ai utilisé du lait demi écrémé, mais si vous souhaitez une texture plus ferme , prenez du lait entier.

 

Pour 3 pots (plutôt petits)

-30 cl de lait (demi écrémé ou entier)

-½ belle gousse de vanille (j’ai utilisé celle de Tahiti)

-3 jaunes d’œufs

-45 gr de sucre en poudre

 

-Préchauffez votre four à 150°

-Faire chauffer le lait dans une casserole avec la gousse de vanille fendue en deux dont vous aurez ajoutez les graines au lait. Amenez à ébullition puis retirez du feu.

-Battre les jaunes et le sucre ensemble jusqu’à ce qu’ils blanchissent.

-Versez le lait sur le mélange œuf/sucre en fouettant.

-Verser le mélange dans 3 petits pots que vous aurez posé dans un plat allant au four.

-Ajoutez de l’eau chaude dans le plat à mi- hauteur des ramequins

-Laissez cuire  45 min dans le four

 

-Quand ils sont cuits, couvrir les ramequins de papier d’aluminium et laissez les prendre au réfrigérateur.

Et vous comment aimez vous vos crèmes à la vanille ?

 

Paris des chefs… j’y étais !

  
J’ai passé une journée merveilleuse hier au Paris des chefs. J’y suis allée sans trop savoir à quoi m’attendre, ni ce que j’allais y trouver.  Alors le Paris des chefs qu’est ce que c’est ?  C’est  la rencontre entre un cuisinier et un artiste (architecte, designer, musicien…), qui confrontent leur idées et ou travail sur un thème, qui cette année était « le visible et l’invisible ».

 Les binômes ont plus ou moins travaillé leur sujet, ce qui donne des présentations plus ou moins intéressantes, mais aussi de vrais moments de grâce. Je ne vous parlerais que des deux  qui m’ont le plus marqué.

La démonstration de Sang-Hoon Degeimbre  du restaurant L’air du temps  en Belgique et de Tiphaine Campet , styliste culinaire, avec laquelle il a l’habitude de travailler, a été magique. Sang-Hoon , originaire de Corée, travaille avec les légumes de son propre potager et est un cuisinier engagé.

 

Ils travaillent ensembles sur des concepts de plats, notamment à travers le Food pairing  qui est « l'art d'associer parfaitement deux aliments, a priori incompatibles, mais affichant des composantes moléculaires similaires ».  

 
Nous avons pu voir la Chimère qui est présenté comme un œuf de poulpe, ayant l’apparence d’un œuf mollet et dont le blanc est du poulpe mixé et texturisé et le jaune un risotto à l’encre de seiche.

 Ils nous ont enfin fait la démonstration d’un de leur plat « le Ton rouge »  jeu de mot concernant la dispartion du thon rouge que San-Hoon ne sert plus dans son restaurant. L’idée était de retrouver le gout du thon et sa texture, sans en utiliser. Ce plat est donc fait de betterave crapaudine cuite 24h dans la cendre, détaillée en cube  (afin de ressembler à de la chair de thon), agrémenté d’anchois séchés et frits, d’un assaisonnement asiatique à base de sauce soja, kimchi, vinaigre de riz noir…et donc un jus de betterave bleue représente l’océan.

 
L’idée étant de représenté un banc de thon dans son milieu naturel, quand l’assiette est apporté à table, il est ajouté un jus de betterave rouge qui transforme immédiatement le bleu en rouge, comme cela serait le cas si on tuait un thon dans l’océan. Le jus de betterave centrifugé devient bleu si on lui ajoute du sel et rouge si on lui ajoute du vinaigre.

 

 

  

Jaques Genin, le pâtissier / chocolatier que j’adore, a confronté ses idées avec le designer culinaire  Marc Brétillot, ils nous ont fait vivre un joli moment entre émotion et rire. Marc a notamment customiser la tarte au citron de Jaques avec de la roquette assaisonnée d’huile de pistache ce qui a donné ça :

 
Et le fameux Paris Brest:

 

 

Jean François Piège et India Mahdavi ont présenté le plateau de « grignotages »  qu’ils ont créé ensemble pour le nouveau restaurant de Jean François. C’est une accumulation de classique bistro revisiter avec le jambon beurre, les cacahuètes, le céleri rémoulade et une pizza soufflée (pas très parisienne), et de la brandade de morue.

 

La suite au prochain numéro....

whoopies à la vanille, ou le whoopies des neiges!

 
 

Avec une belle ganache vanille au chocolat blanc pour, réalisée pour  des macarons dont je n’ai pas réussi la coque. J’avais pris une recette différente de celle de Mercotte que je faisais jusqu’à présent et ce fut une grande catastrophe, j’ai rarement vécu cela !  La prochaine fois, je retourne à celle de Mercotte !!

Du coup, il me restait la ganache, qui était très bonne et bien vanillée ; ne me laissant pas abattre, j’ai fais des whoopies. J’en avais déjà fait et ici mais là je suis restée dans le tout vanille avec des whoppies …à la vanille !

                                     

Base des whoppies vanille :

-250 gr de farine

-1 c à café d’extrait de vanille liquide

-1c à café de levure chimique

-½ c à café de bicarbonate

-100gr de beurre 1/2sel mou

-120 gr de sucre

-1c à café d’extrait de vanille

-1 œuf

-10 cl de lait

 Pour la ganache vanille :

-125 g de chocolat blanc
-125 g de crème liquide
-1,5 gousses de vanille (j'ai utilisé de la vanille de Tahiti)


-Laisser infuser la vanille grattée avec les gousses dans la crème pendant 24h.

-Faire bouillir la crème et la verser sur le chocolat blanc coupé en morceaux ; laisser prendre au réfrigérateur pendant plusieurs heures ou 30 minutes au congélateur.

-Faire chauffez votre four à 180°

-Fouettez le beurre mou et le sucre jusqu’à ce qu’il blanchisse, j’ai utilisé mon robot fétiche.

-Ajoutez l’œuf et mélanger à petite vitesse. Quand tout est bien mélangé, ajoutez le lait et la vanille et bien mélangez.

-Tamisez la farine, la levure, le bicarbonate et le cacao ensemble.

-Ajoutez le mélange de farine au mélange œuf, beurre , sucre.

-Mélangez doucement.

-Couvrir une plaque à pâtisserie de papier sulfurisé et dresser avec une poche à douille si vous en avez une des petits tas bine ronds et de taille identique. Espacez les bien.

-Faire cuire 10 à 15 minutes.

-Quand les gâteaux sont cuits, les laisser refroidir sur la plaque. Ils doivent être bien froids pour les garnir.

-Quand la ganache est bien froide, la battre comme une crème chantilly. Mettre la ganache dans une poche à douille cannelée et la répartir dans les whoopies.

-Sélectionnez avant deux biscuits qui vont bien ensemble et qui ont la même taille, ce sera plus simple pour le montage ! 

-Laisser reposer quelques heures avant  de les manger.

 

Don au boeuf / donburi au boeuf (japon)

Pour continuer avec les recettes familiales japonaise, et maintenant que vous savez faire le riz , je vous propose une autre recette de Don. Après celui à l’omelette et au poulet, voici le don aussi appelé donburi au bœuf. 

J’en avais mangé dans un petit boui-boui  de Tokyo et j’en gardais un très bon souvenir. Le secret réside dans la sauce bouillante qui se répand sur le riz. J’ai trouvé la recette dans le  très beau livre de recette Japon de Kaori Endo, qui a rejoint mes autre livres de cuisine.

 

Pour 2 dons au bœuf :

-200 gr de viande bœuf dans la partie un peu grasse (faux filet ou basse cote)

-1 oignon

-1 tasse de bouillon de dashi (la recette est ici)

-1 c à soupe de sucre

-1 c à soupe de saké

-2 c à soupe de mirin

-4 c à soupe de sauce de soja

-2 grands bols de riz japonais cuit (recette ici)

 

-Coupez le bœuf en fines lanières, l’idéal est de laisser la viande 1 heure  au congélateur avant, comme cela il est plus facile de la découper finement.

 
 -Epluchez et émincez  l’oignon en lamelle

-Dans une casserole à feu vif,  faire chauffez le dashi, le sucre, le saké, le mirin et la sauce soja. Ajoutez les lamelles d’oignon et laissez mijoter jusqu’à ce qu’ils soient translucides.

-Ajoutez les lamelles de bœuf et laissez mijoter 5 minutes en remuant.

-Préparez deux bols de riz chaud

-Ajoutez le bœuf et la sauce dessus.

-Dégustez-le immédiatement avec des baguettes.

Petits pots de crèmes au Nutella

 

Je continue dans ma lancée chocolat, avec de petites crèmes au Nutella.  J’avais des jaunes d’œufs restant d’une recette de macarons, un pot tout neuf de pate à tartiner dans le placard. J’ai donc trouvée une recette ici dont j’ai juste ajusté les quantités de sucre. Je voulais une recette qui soit sans crème, afin d’alléger un petit peu le Nutella.

 Cette recette est très facile et rapide à faire… tout en faisant beaucoup d’effet.

 

Pour quatre petites portions ou deux grandes :

 -3 jaunes d’oeuf

-250 gr de lait demi écrémé

-10 gr de Maizena

-15 gr de sucre

-100 gr de Nutella

 

-Battre les jaunes d’œufs et le sucre dans une casserole, jusqu’à ce qu’ils blanchissent

-Ajoutez la Maizena et bien mélanger

-Délayez le mélange avec le lait, puis y ajoutez  le Nutella qui va se dissoudre avec la chaleur.

-Mettre la casserole à chauffer sur feu moyen, en mélangeant sans cesse avec un fouet, jusqu’à ce que le mélange épaississe. Arrêtez des la première ébullition.

-Répartir la crème dans de joli contenant, bien lissez la préparation et filmez au contact (le film alimentaire doit toucher la crème), afin d’éviter qu’une peau se forme à la surface.

-Laissez refroidir et prendre au réfrigérateur pendant 2h minimum.

 

Et vous comment cuisinez vous le Nutella ??

 

Petit déjeuner, le Quinzième by Cyril Lignac

 Hier soir, j’ai été diner au Quinzième pour notre anniversaire  avec mon amoureux.  Le restaurant de Cyril Lignac est toujours empli de jolies découvertes. Mais surtout, on repart avec un petit sac contenant de quoi petit déjeuner le lendemain, je trouve cela très sympa et en ai bien profité ce matin!

Voici donc le petit cadeau en image :

 
 
 

Sablés au chocolat au lait

 
Ces petits sablés me rappellent mon enfance et le chocolat qui fondait sur mes doigts…

J’avais trouvé cette recette sur internet en l’adaptant juste un petit peu à mes envies du moment, j’en ai fait des petits gâteaux très bons juste avant notre départ en vacances. A notre retour, ils nous attendaient  tout beau et  encore bien sablés.

  

-150gr de farine

-100gr de maizena

-150gr de beurre demi-sel mou

-70gr de sucre glace

-1 gousse de vanille

-1oeuf

-150gr de chocolat au lait  (pour moi Tanariva lactée de chez Valrhona)

 

-Battre le beurre, avec un batteur c’est l’idéal,  jusqu’à ce qu’il soit crémeux, y ajoutez le sucre.

-Fendez la gousse de vanille en deux, et prélevez les graines avec la lame du couteau. Les ajoutez au beurre et mélangez. 
-Ajoutez la farine et la maizena à l’appareil et bien mélanger jusqu’à ce que les poudres soient incorporées.

-Faire préchauffer votre four à 180°

-Garnir une poche à douille cannelée avec la préparation,  si vous n’en avez pas  vous pouvez le faire avec une petite cuillère.

 
-Avec votre poche à douille faire un biscuit de 3cm de longueur avec un coté doublé (voir image), espacez les bien.

-Enfournez les 15 minutes, sortez les du four quand ils sont bien dorés, puis les laissez refroidir.

-Faire fondre le chocolat au micro onde, en plusieurs fois 40 secondes et en le mélangeant à chaque fois.

-Recouvrir le dos du sablé avec le chocolat fondu, puis tremper un des coté. Les reposer sur une feuille de papier sulfurisé.

Il ne vous reste plus qu’à les laisser refroidir puis à les manger tranquillement avec une tasse de thé.

Et vous quel est le petit gâteau qui vous rappelle votre enfance ?

 
 

Le riz japonais, I love Kome

 

Lors de mon voyage au japon j’ai eu une véritable révélation, le riz que l’on peu trouver la bas est complètement différent de tout ce que j’avais pu manger jusqu’ici, le riz japonais est ce que l’on peu qualifier de « beau », les grains sont un petits peu coller et très brillant.

 Jusqu’ici, j’aimai le riz mais sans plus, je le faisais (parfumé) cuit simplement avec un volume de riz et deux volumes ½ d’eau et une pincée de sel depuis toujours. 

Pour les japonais le riz est très important, c’est la base de leur alimentation, ils en mangent d’ailleurs du petit déjeuner au diner. Au japon le riz n’est pas salé, on le mange d’ailleurs sans sauce soja ni autre, il se suffit de quelques accompagnements.  De l’hôtel, aux endroits chics, des ryokans aux bouibouis ou même aux chaines de restaurations rapides, le riz est partout excellent.  Je pense que cela tient de la qualité des grains mais aussi de la préparation si particulière.

Je ne pouvais pas rentrer à Paris sans pouvoir en re-faire,  nous sommes donc partis à la recherche du parfait Rice cooker, pas trop grand (nous ne sommes que 2) avec des boutons en anglais (c’est plus compliqué  en japonais) et enfin qui puisse être utiliser sur une prise française.  

le voici

Qui dit Rice cooker, dit aussi riz, dont nous avons rapportez 2 kilos, on a les bons outils ou on ne les a pas ! ;-)    (j’ai été un petit peu jusqu’au boutiste ce coup là …)

Quelques jours et quelques kilos en plus (je vous laisse imaginer ma valise), me voici dans la cuisine à cuisiner ce précieux riz rapporté de l’autre bout du globe. J’ai trouvé la recette dans le livre de cuisine Une Japonaise à Paris.

C’est plus long que ce que nous faisions habituellement…mais vous verrez que cela change tout!

 

Pour quatre personnes :

-50 cl de riz japonais (on en trouve dans les épiceries asiatique ou au supermarché)

-60cl d’eau

-1 casserole à fond épais ou un rice cooker

 

-Il faut tout d’abord rincer le riz, mais vous allez voir qu’il s’agit plus de d’un rincage.

-Verser le riz dans un saladier et remplissez-le d’eau froide en tournant avec la main. Videz doucement l’eau en faisant attention à ne pas faire couler le riz.  Répétez cette opération 3 fois.

-Il faut maintenant « affuter le riz », pour cela tourner le riz, plus vigoureusement, mais sans eau. Il faut frotter les grains entre eux pour enlever un maximum d’amidon. Le mieux est de le pétrir comme une pate à pain. Au bout d’une minute, rincez le riz à l’eau froide et recommencer l’opération 3 fois.

-Rincez enfin le riz comme à l’étape 1 , deux ou trois fois.

 -Mettez le riz dans la casserole ou le rice cooker, ajoutez y les 60cl d’eau et laissez tremper pendant 30 minutes minimum à couvert.

-Si vous le faite au rice cooker, il vous reste seulement à le laisser cuire. Sinon, retirez le couvercle et mettre la casserole à chauffer à feu moyen. Quand l’eau commence à frémir,  tournez rapidement le riz avec une spatule afin de casser les grumeaux. Il ne faut pas trop le tourner.

-Couvrez et  cuire 15 minute à feu minimum

-Mélanger délicatement de bas en haut avec une spatule. Couvrez avec un torchon propre et le couvercle. Laissez reposer 15 minutes.

-Le riz est prêt.

Et vous comment faites vous votre riz ?

 

 
 

Oyako don, riz garni d'omelette molle au poulet (Japon)

 

Voici une autre recette japonaise, je ne me lasse pas d’en essayer de nouvelles (j’espère que vous ne serez pas lassé d’en lire !).

Le Don est un grand bol de riz garni de différents ingrédients. Le riz est ainsi imprégné du bouillon de sa garniture. Il en existe pleins de variantes, celui que j’ai fait est garnit d’une omelette molle au poulet, ce n’est pas très appétissant au premier abord, mais c’est vraiment très bon, le riz est bien imprégné de la sauce et c’est un plat très complet, que vous pourrez servir accompagné d’une soupe miso.

N’hésitez  pas à me laisser vos commentaires ou questions,  cela me fera plaisir, c’est pour vous que j’écris ces recettes.

 

Pour 1 personne :

-1 grand bol de riz cuit nature (voir recette du riz japonais)

-90 ml d’eau

-1 /2 c à café de dashi en poudre

-1.5c à soupe de mirin

-1c à soupe de sauce  soja

-100gr de blanc de poulet

-2 oeufs

-1petite échalotte

-1 pincée de sel

-1 feuille de nori (facultatif)

 

-Coupez le poulet en petits morceaux et ciseler l’échalote finement

 

-Dans une petite poêle faire bouillir l’eau avec le dashi, le mirin et  la sauce soja

-Ajoutez l’échalote à la sauce et laisser cuire à feux moyen jusqu’à ce qu’elle soit bien translucide.

 

-Ajoutez  le poulet  en mélangeant bien et laissez mijotez jusqu’à ce qu’il soit cuit

-Dans un bol battez rapidement les œufs (ils ne doivent pas être trop mélangés).

-Versez-les doucement dans la poêle sur le poulet et la sauce, à feux moyen, laissez la prendre sans y toucher, puis laissez reposer hors feu, 1 minute recouverte d’un couvercle.

 

-Faire glisser l’omelette sur le riz chaud et parsemez de feuilles de nori ciselées.

Je vous conseille de le manger bien chaud et de mélanger le riz avec l’omelette…

 

 

Japon (troisieme partie)

Pour la suite des images du Japon, voici un petit tour dans Tokyo:

          

Les sous sols des grands magasins, réservent toujours de jolies surprises. Ce sont des sortes d’épiceries avec des «stands » de cuisine ou l’on peut trouver pleins de choses : des brochettes, onigiri, salades, pâtisseries …

 

 

Le Mont Fuji , vue depuis Tokyo

Différentes sortes d'algues 

Oeufs de poissons... 

Okonomiaki (sorte de crèpe de chou) 

 
 

Udon au bouillon dashi (recette japonaise)

 J'ai posté plusieurs recette de soupe Udon, avant mon séjour japonais, je n'avais jamais retrouvé ce fameux gout un petit peu fumé.

Mais voilà que j'ai trouvé la recette authentique, aidée par un cour de cuisine à Tokyo! Car en fait les Udon se mange avec un bouillon très clair (Dashi), seuls ou accompagné de tofu frit ou de tempura.

Pour cette première, je les ai fait simplement, j'ai juste pris la liberté de le parsemé de lamelle de champignons et d'omelette japonaise.

C'est très facile à faire, seul le bouillon prend un petit peu de temps. Vous pourrez trouver tous ces ingrédient dans des épicerie japonaise.

 
Pour deux personnes:

-1 litre d'eau

-1 algue Kombu (environ 10gr)

-30 gr de copeaux de Katsuobushi (bonite séchée)

-2 petits sachets de Udon frais

-1 œuf

-5 petits champignons de Paris

 

-Mettre l’algue Kombu à tremper dans l’eau pendant 30 minutes

 

-Faire chauffez l’eau avec l’algue et amener à ébullition, des que l’eau bout, retirer le Kombu (c’est important de le faire immédiatement afin que le bouillon ne soit pas amer)

-Ajoutez rapidement les copeaux de bonite puis retirer la casserole du feu.

-Laissez fondre les copeaux et tiédir le bouillon, puis le filtrer à travers un chinois recouvert de papier absorbant. Vous avez obtenu le fameux bouillon nommé Dashi.

-Pendant ce temps éplucher et couper les champignons en lamelles.

-Amenez de l’eau à bouillir dans une casserole et faire cuire les udon pendant 2 minutes, puis les égoutter.

 
-Faire chauffer une poêle avec un petit peu d’huile de tournesol. Battez l’œuf et le faire cuire, comme une crêpe en très fine épaisseur dans la poêle. Quand une face est cuite, la retourner. Vous pourrez ensuite la rouler sur elle-même (comme une crêpe) puis la couper en fines lamelles.

 
-Remettre le bouillon Dashi sur le feu et quand il arrive à ébullition y a jouter les lamelles de champignons, puis les udons égoutter. Faire cuire 1 minute.

-Répartissez les udons et le bouillon dans deux bols et parsemez-les d’omelette.

 
 

Japon (seconde partie)

Voici la suite des photos du Japon, avec quelques curiosités culinaires...

 

 

Ryokan (auberge traditionnelle japonaise) 

Bento acheté dans une gare et mangé dans le train (il est habituel pour les japonais de manger ainsi) 
 
 
 

On trouve partout au Japon des distributeur de boissons froides et chaudes (thé vert, thé au lait café, latte etc...)

 

31 Décembre dans un Temple à Toyo

La fin de l'année du Tigre et le début de celle du Lapin...

  

  

   
Bananes au chocolat noir et décorations

 

 

 
Crépes à la manière japonaise, franchement difficile pour le palais français...